Voilà ce que j'ai pu constater sur ma Yole OK, cette liste n'est pas exhaustive mais peut constituer un point de départ pour la restauration de n'importe quel type de dériveur.
La coque:
- Boucher tous les trous provenant d'anciens passages de bouts sous le pont et d'anciennes fixations d'accastillage.
- Réparer les cloques sur le pont arrière dues à un délaminage des couches résine/verre.
- Refaire les anciennes trappes d'accès aux caissons étanches.
- Réparer et renforcer les jambettes de banc dans le cockpit.
- Refaire la peinture, la couleur me plait mais une peinture de coque plus lisse et donc plus glissante sera bien venue.
- Réparer les points d'ancrage de la barre d'écoute.
L'accastillage:
- Refaire les sangles de rappel, refaire les fixations sur la coque (c'est un des travaux les plus urgents pour ne pas se retrouver à l'eau sur un bord de près)
- Vérifier la fixation de l'accastillage sur la coque, remplacer la visserie rouillée.
- Remplacer les taquets défectueux, nettoyer et lubrifier ceux que vous conservez.
- Refixer la barre d'écoute.
- Vérifier tous les bouts.
- Vérifier les fixations de femelots de safran.
Les appendices:
- Le safran à réparer ou refaire complètement, alléger et moderniser.
- La dérive à vérifier, à revernir ou refaire complètement.
Le mat:
- Vérifier l'état de la drisse.
- Vérifier l'état de l'accastillage de mat.
- Boucher quelques trous provenant d'anciens emplacements d'accastillage.
La voile:
- Bien vérifier l'état de la voile, la mienne était en très bon état, à part une coupure sur l'ourlet de ralingue au niveau de la têtière, mon voilier favori s'en est chargé pour quelques euros.
Après viennent les modifications qui vont permettre d'améliorer le fonctionnement de votre bateau (performance).
Enfin viennent les travaux d'esthétique.
Sans avoir la prétention de donner des leçons de réparation navale, je vous livrerai par la suite le détail des travaux que j'ai effectués, mais ceci est une autre histoire.
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